Ces derniers se sont concentrés sur un certain nombre d’initiatives visant à revitaliser le domaine culturel dans ses diverses dimensions.
La ramification des courants culturels dans l’ensemble des régions :
Ce projet a été largement débattu et figure parmi les priorités à réaliser. En effet, permettre à toutes les régions de la Tunisie un accès équitable à la culture s’articule comme une nécessité. Et ce, surtout pour certaines régions caractérisées par une inertie culturelle patente et qui donne lieu à des situations de conflits constants. Rappelons ainsi que la culture est un pilier fondamental pour la pacification des rapports humains.
La valorisation de la filière du livre :
Les discussions se sont également jalonnées sur la nécessité de soutenir la filière du livre en Tunisie. Cette filière atteste d’une contribution relativement modeste, tant sur le plan financier que structurel. Il est important qu’elle récupère sa place dans le paysage culturel comme étant un vecteur d’instruction.
L’accent a été également mis sur la nécessité de promouvoir l’enseignement des langues en Tunisie et de soutenir le secteur de traduction miné de l’intérieur par certaines carences.
Pour une dynamique de professionnalisation :
Il était question d’élargir le cercle des formations dans plusieurs champs culturels. Un élargissement mais aussi une diversification dans le choix de formations.
Et ce afin de mettre sur pied une dynamique de professionnalisation et de certifications.
Pour conclure, cette entrevue a été ponctuée par des échanges fructueux, traduisant une pleine volonté de coopération et d’entraide entre les deux pays, en matière culturelle, car, comme a dit Edouard Herriot “ La culture c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié !”