Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique vient de dévoiler des statistiques sur la participation croissante des femmes Tunisiennes dans les domaines de la science, de la recherche scientifique et de la technologie.

Les chiffres ont été présentés à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes et des Filles de Science, célébrée cette année sous le thème « Les femmes dans le leadership scientifique : une nouvelle ère pour la durabilité ».

Les femmes en science, force majeure en Tunisie

Le ministère a révélé que les femmes représentent 62% des étudiants dans le domaine scientifique. De plus, près de 49,3%, des enseignants universitaires spécialisés dans ce domaine sont des femmes.

Les chercheuses en Tunisie comptent pour 55% du personnel impliqué dans des projets de recherche dans tous les secteurs du pays, d’après les informations fournies par le ministère.

Les centres de recherche relevant du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique se distinguent particulièrement, affichant un impressionnant taux de 66% de femmes chercheuses. Ce chiffre surpasse même celui enregistré dans certains pays avancés en technologie.

La Tunisie pionnière dans la nouvelle ère de durabilité

Les données de l’Institut de Statistique de l’UNESCO, couvrant 107 pays sur la période 2015-2018, indiquent que les femmes ne représentent que 33,3% des chercheurs dans le monde.

Ainsi, la Tunisie se profile comme un modèle de réussite en encourageant l’éducation et l’émancipation des femmes dans les domaines scientifiques, technologiques, de l’ingénierie et des mathématiques.

Sur la scène internationale, la Tunisie brille en se positionnant au deuxième rang mondial avec 58% de femmes détenant des diplômes supérieurs dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques, selon les données de la Banque Mondiale, publiées en 2019.

Cette performance exceptionnelle contraste avec la tendance mondiale, où dans 107 pays sur 114, le nombre d’hommes diplômés dans ces domaines dépasse celui des femmes, selon les données de l’UNESCO.