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Un espoir dans la libération des femmes du fardeau de la contraception

Un espoir dans la libération des femmes du fardeau de la contraception

Un espoir dans la libération des femmes du fardeau de la contraception

La contraception n’est pas seulement une pilule à prendre, des dates à calculer ou une charge financière supplémentaire. Elle représente aussi une charge mentale, une pression sociale et une contrainte de la vie sexuelle. Cette charge n’est souvent subie que par les femmes, bien qu’elles ne soient pas les seules impliquées. 

La pilule contraceptive : un passage (presque) obligatoire ! 

Logiquement, la contraception concerne le couple. Mais dans les faits, son poids n’est le plus souvent enduré que par la femme.

La pilule permet d’éviter les grossesses non désirées, elle peut agir sur les symptômes prémenstruels, les douleurs ou les saignements menstruels importants. Malgré les effets secondaires qu’elle peut engendrer, la pilule reste la méthode contraceptive préférée des femmes. 

Elle contient des hormones semblables à celles produites par le corps : des estrogènes et/ou des progestatifs. La pilule agit en libérant quotidiennement une certaine dose de ces hormones, ce qui assure l’effet contraceptif.

Elle dispose de trois modes d’action : elle empêche les ovaires de libérer un ovule chaque mois, elle peut amincir la paroi de l’utérus afin de rendre l’implantation de l’œuf plus difficile ou modifier la muqueuse cervicale pour entraver le passage des spermatozoïdes qui ne parviendront donc pas à atteindre l’ovule pour le féconder.

La pilule contraceptive est la méthode la plus fréquemment choisie dans le monde. Cette méthode hormonale est aussi la plus utilisée en Tunisie. En 2021, 141 661 femmes l’ont ainsi préférée à tout autre moyen de contraception. De ce fait, ce sont plus de 49% des tunisiennes qui ont opté pour la pilule. Ces statistiques ont été publiées par l’INS et rassemblées par l’Office National de la Famille et de la Population (ONFP). 

Des effets secondaires redoutés de toutes 

Comme tout médicament, la pilule peut avoir des effets secondaires tels que la prise de poids, la rétention d’eau, les douleurs mammaires, l’acné, la sécheresse vaginale, la baisse de libido… 

Premièrement, il faut noter que les contraceptifs oestroprogestatifs augmentent le taux d’insuline dans le sang, ce qui explique l’augmentation de l’appétit et donc la prise de poids possible.

Deuxièmement, la pilule peut occasionner une baisse de la libido et une sécheresse vaginale, y compris chez les femmes les plus jeunes. Étant donné qu’elle peut modifier l’action de la testostérone (hormone impliquée dans le désir sexuel chez la femme), la libido peut elle aussi baisser. Et la lubrification sexuelle peut également être modifiée.

Concernant l’acné, il faut savoir que certaines pilules peuvent régler les problèmes de peau, mais d’autres pilules peuvent au contraire, les aggraver. 

Les troubles de l’humeur figurent aussi parmi les effets secondaires possibles de la pilule contraceptive. Des chercheurs ont en effet démontré dans une étude danoise que les femmes sous contraception orale présentaient un niveau d’ocytocine, aussi appelée l’hormone de l’amour, plus élevé que les autres. Ceci peut notamment être à l’origine d’une perturbation émotionnelle chez elles. 

S’ajoutent à ces effets les saignements irréguliers entre les règles causés par la contraception orale ou les maux de tête et migraines éventuels.

Des alternatives à la pilule

La pilule contraceptive est loin d’être la seule méthode de contraception même si elle reste la plus utilisée. Les alternatives sont diverses, accessibles, plus ou moins efficaces ou moins compliquées que la pilule.

Ainsi, un large choix de contraceptifs non hormonaux existe : 

  • Le stérilet au cuivre couramment appelé « stérilet » ou le dispositif intra-utérin (DIU) est un dispositif contraceptif inséré à l’intérieur de l’utérus par le gynécologue. Cette méthode est efficace à 99% mais reste contre-indiquée chez les femmes n’ayant jamais eu de grossesse.
  • Le diaphragme est un dispositif en silicone qui s’insère dans le vagin avant le rapport sexuel. Il agit comme une barrière qui bloque l’entrée des spermatozoïdes dans l’utérus.
  • La cape cervicale est une barrière vaginale qui prévient les grossesses en recouvrant le col de l’utérus, tout comme le diaphragme. Mais la cape cervicale est plus petite et peut ainsi rester en place plus longtemps.
  • Les spermicides sont déclinés en plusieurs formats et s’insèrent au fond du vagin : gels, suppositoires, mousses, crèmes, éponges ou ovules… Ce sont des substances qui rendent inactifs ou détruisent les spermatozoïdes.
  • Le préservatif, la fameuse méthode contraceptive non hormonale, est une gaine en latex ou en polyuréthane qui fait obstacle au passage des spermatozoïdes dans le vagin, et empêche donc la fécondation. 

Une nouvelle pilule contraceptive bloquant les spermatozoïdes… des souris

Les femmes pourraient peut-être être enfin débarrassées du poids de la contraception ! Une expérience menée par des chercheurs de l’université Cornell d’Ithaca, à New York aux États-Unis, a fait naître le rêve d’un traitement révolutionnaire. 

L’expérience a été pratiquée sur des souris mâles. Les chercheurs ont de ce fait essayé de modifier leur fertilité temporairement. Ils se sont appuyés sur la manipulation d’une protéine responsable du contrôle des déplacements des spermatozoïdes afin de provoquer l’immobilisation de ceux-ci pendant quelques heures.

Les conclusions de cette étude donnent espoir quant à la naissance prochaine d’une pilule contraceptive masculine orale.

Cette découverte sera une vraie révolution médicale autant pour les femmes que pour les hommes. 

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Mariem Dimassi

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