Depuis quelques jours, des campagnes sont lancées par plusieurs activistes et féministes pour lutter contre les violences faites aux femmes en Tunisie.
Comme il s’agit d’un mouvement numérique qui se déroule sur les réseaux sociaux notamment Instagram et Facebook, des hashtags sont également lancés, à savoir, “رفقة_الشارني “, “ ليوم_رفقة_غدوة_أختك“..
C’est un problème qui a toujours existé, mais qui est très rarement abordé.
Une enquête réalisée par l’UNICEF portant sur les majeurs défis de l’enfance à l’horizon 2030 et intitulée “ Analyse de la situation des enfants en Tunisie”, a révélé que 53.5% des femmes et filles concernées par cette étude, ont subi une forme de violence.
Cependant, élaboré entre décembre 2019 et février 2020,ce projet a conclu que l’acceptation de la violence domestique par les femmes de 15 à 49 ans a baissé de moitié depuis 2012 (30%) et a atteint 14.9% en 2018.
C’est grâce à ces campagnes que les gens sont plus conscients de la situation actuelle, qui n’est pas très rassurante selon ces chiffres. De plus, les victimes se sentent protégées, soutenues et encouragées à parler de leur histoire.
Selon l’enquête, il existe actuellement un seul centre public d’hébergement relevant du MFFES, le Centre de protection des femmes/filles victimes de violence dans le Grand Tunis, fonctionnel depuis 2016.
De nombreuses femmes ont été victimes de violences et n’ont plus la possibilité de se défendre et de faire entendre leur voix. Un changement semble se dérouler pour un meilleur futur pour la femme tunisienne.