La phase finale de la Coupe du Monde du sabre féminin s’achèvera sur le territoire tunisien dans la ville de Hammamet précisément. Et ce, à partir de ce vendredi 6 mai jusqu’à la fin de la semaine.
Cet événement comprend des épreuves individuelles et d’autres collectives. Quant à la Tunisie, elle sera représentée par 11 escrimeuses.
Et si nous creusons un peu l’histoire ?
L’apparition de l’escrime en Tunisie remonte à la période du protectorat français, c’est à dire à la fin du 19ème siècle, mais il a fallu attendre l’indépendance du pays pour que l’escrime soit structuré officiellement autour de la Fédération Tunisienne d’Escrime (FTE) qui a été fondée le 1er juin 1958.
La Tunisie demeure jusqu’à présent l’une des places stratégiques de l’escrime en Afrique avec l’Égypte, le Maroc et le Sénégal. Le nombre de tunisiennes gagnantes dans cette compétition est particulièrement considérable. Il s’agit de Azza Besbes : championne d’Afrique 2006, 2008, 2009 et 2011 à 2016, mais également de Amira Ben Chaabane : championne d’Afrique en 2010 et Khadija Chemkhi : championne d’Afrique par équipes 2016.
En dehors du contexte national, la transformation de l’escrime en sport a eu lieu vers la fin du 19ème siècle : véritable âge d’or pour la pratique de cette discipline.
Dynamisme touristique :
Cet événement nous place au cœur du tourisme sportif qui permet de conjuguer à la fois le plaisir du sport et celui des aventures touristiques.
Entre festivités, mouvements de foules et installation de médias pluriels, nous sommes persuadés que cette compétition constitue une formidable opportunité pour dynamiser le tourisme de notre pays et concourir à son épanouissement.
Soulignons, dans ce contexte, que cet évènement met en lice 185 escrimeuses venues de pays différents. Quant aux épreuves collectives, 34 équipes nationales seront représentées. Ainsi, cette compétition est de nature à valoriser l’image du pays à l’extérieur de nos frontières.
En conclusion, la Tunisie récoltera un bon profit, à la fois financier, culturel et touristique qui la placera, nous l’espérons, au sommet des pays arabes et africains. Souhaitons, au final, une bonne chance à toutes les sabreuses tunisiennes.