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Espoir et travail : une combinaison qui peut sauver la Tunisie

Espoir et travail : une combinaison qui peut sauver la Tunisie

Espoir et travail : une combinaison qui peut sauver la Tunisie

Au lendemain de la révolution, les tunisiens croient tous en une Tunisie démocratique où liberté, dignité, justice et ordre règnent. 

Mais, après 11 ans, l’opinion publique trouve que cette période de transition a trop duré et que la situation ne fait qu’empirer de jour en jour. 

La Tunisie, une crise politique et économique : 

Il ne faut pas sous-estimer la gravité et le danger imminent auxquels la Tunisie fait face. 

L’économie tunisienne assiste actuellement à un phénomène de stagflation : récession économique accompagnée d’une inflation (c’est-à-dire forte augmentation des prix). Tout cela couronné par une instabilité politique qui fait repousser les investisseurs. 

Essayons de comprendre en quoi consiste globalement la crise économique de la Tunisie. Mais avant tout, commençons par définir quelques termes clés : 

  • PIB : Le produit intérieur brut mesure la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Il mesure la taille et la croissance de l’économie.
  • FMI :  “Le Fonds monétaire international est une institution internationale chargée de promouvoir la coopération monétaire internationale, garantir la stabilité financière, faciliter les échanges internationaux, contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et faire reculer la pauvreté.”
  • Récession économique : “une période d’activité économique réduite et ralentie qui se traduit par un recul du PIB sur une période d’au moins deux trimestres consécutifs.”

On parle sans cesse d’endettement du pays. De quoi s’agit-il au juste ? 

D’après le rapport du FMI, le taux d’endettement de la Tunisie a atteint 84,6% du PIB en 2017 et 94,7% en 2020. La Tunisie est dans une véritable spirale d’endettement : l’État s’endette pour parvenir à financer ses importations, combler un minimum le déficit sans produire réellement de richesses.  En effet, d’après l’INS, l’économie tunisienne a réalisé une croissance de 3,1 % sur l’ensemble de l’année 2021. 

Actuellement, la Tunisie veut obtenir une nouvelle aide financière de la part du FMI. Mais cette fois, les accords conclus suite à de nombreuses négociations avec le FMI, doivent impérativement être respectés. 

D’ailleurs, la Tunisie participe actuellement, aux réunions de printemps du FMI et du Groupe de la Banque mondiale qui se tiennent, du 18 au 22 avril, à Washington. 

Rien n’est loin d’être perdu : 

Ne cédons absolument pas au découragement.

Pour aplanir cette récession économique, l’État est dans l’obligation de procéder à des mesures assez restrictives tout en tenant compte des répercussions sociales qui seront automatiquement engendrées.

Parmi ces mesures, on retrouve ​​le remplacement des subventions des prix des produits de première nécessité par des aides directes aux familles ou encore la restructuration des entreprises publiques déficitaires. 

On y retrouve surtout, et essentiellement, la mesure de réduction de la masse salariale. Cette dernière mesure entrave d’ailleurs depuis longtemps, les négociations entre la Tunisie et le FMI. 

Pourquoi ce point de réduction de la masse salariale est-il si important ? 

Les salaires représentant 16% du PIB, absorbent la plus grande part du budget de l’Etat. 

En effet, la masse salariale qui était de 7,5 milliards de dinars en 2010, a presque triplé en 2021 en étant estimée à 20,3 milliards de dinars. L’augmentation est principalement dûe aux recrutements massifs et non calculés qui ont eu lieu à la suite de la révolution de 2011. 

Une restructuration des entreprises publiques visant à optimiser leur rentabilité et leur efficacité, est donc devenue une véritable urgence. 

Cette année, la saison estivale s’annonce prometteuse en Tunisie avec un grand nombre de réservations de différentes nationalités. 

Une entraide entre les tunisiens est nécessaire : 

Ce que le citoyen tunisien attend de son gouvernement ? Qu’il agisse prudemment mais surtout rapidement. 

Mais, ce que nous avons tendance à oublier, c’est que la Tunisie, c’est la force de son peuple, c’est notre force  !

“Lel sabr hdoud” Oui, on ne peut pas nier que plusieurs tunisiens souffrent en permanence de la situation économique du pays.  Cependant, nous ne devons en aucun cas baisser les bras ! Notre pays a besoin de chacun de ses jeunes soldats. 

Commençons par fournir plus d’efforts dans notre travail. Soyons armés de valeurs telles que l’honnêteté, la responsabilité, la loyauté et l’intégrité dans notre quotidien. 

Mettons de côté la mentalité de “Arja3 Ghodwa” et devenons rigoureux dans l’exécution de nos tâches quotidiennes. 

La Tunisie connaît la plus grande récession depuis l’indépendance de 1956. Nos décideurs politiques doivent donc agir en prenant les décisions adéquates tout en instaurant une politique macroéconomique de grande vigueur. 

Mais n’oublions pas que nous aussi, citoyens pouvons changer les choses et créer un impact réel avec du travail et de la persévérance. 

“Et si un jour, on baisse les bras, coupez-nous la tête”

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Kenza Feki

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