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Chedly-Zouiten : Une grande remise en jeu avec une réouverture imminente 

Chedly-Zouiten : Une grande remise en jeu avec une réouverture imminente 

Chedly-Zouiten : Une grande remise en jeu avec une réouverture imminente 

Après avoir obtenu le feu vert du ministère de la Jeunesse et du Sport, le stade Chedly Zouiten de Tunis s’apprête à revivre l’effervescence des matches officiels. 

Le ministère a précisé que la commission d’homologation des stades devrait donner son accord technique pour l’ouverture officielle du stade d’ici la semaine prochaine.

Pour le moment, la réouverture du stade, situé au cœur du quartier du Belvédère à Tunis, se fera en présence de supporters, limitée aux gradins, avec une capacité réduite.

Selon les informations fournies par le ministère, cette capacité sera progressivement augmentée à mesure que les travaux en cours, notamment au niveau des vestiaires et de la surélévation de la ceinture de sécurité des tribunes non couvertes, seront finalisés.

Stade Chedly-Zouiten : Témoin de moments historiques et joyau du football tunisien depuis plus de 80 ans

Initialement baptisé « Géo André », un sportif français tombé pendant la campagne de Tunisie, le stade a par la suite été rebaptisé Chedly Zouiten, en hommage à cette figure emblématique du football tunisien, qui fut président de la Fédération tunisienne de football (FTF) et de l’Espérance sportive de Tunis (EST). Le stade, inauguré en 1942, constitue un emblème du football tunisien, ayant accueilli la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 1965. Le « Stade Tunisien », troisième club de la capitale, a résidé dans ces enceintes jusqu’en 2011, année marquée par l’inauguration de son propre stade « Hédi-Enneifer ».

Il s’agit par ailleurs du lieu du décès tragique du footballeur tunisien Hédi Berrekhissa, survenu le 4 janvier 1997, à la suite d’un arrêt cardiaque lors d’un match amical opposant son club, l’EST, à l’Olympique Lyonnais. 

Avec une capacité de 18 000 place, originellement stade phare de la capitale, « Chedly Zouiten » a été surpassé par le Stade Olympique d’El Menzah en 1967, puis par le Stade olympique de Radés en 2001, tous deux plus vastes et modernes.

Par la suite, plusieurs personnalités éminentes, telles que Leïla Ben Ali, dans les années 2000 ou encore Slim Riahi, en 2013, ont soumis des offres à l’État tunisien pour l’acquisition du stade.

Le 17 novembre 2006, la municipalité de Tunis ferme temporairement et officiellement le stade pour entreprendre des travaux de rénovation qui étaient estimés à 3,4 millions de dinars. 

Depuis près de 20 ans, seuls quelques réaménagements ont été effectués dans ce stade qui n’a accueilli que quelques matches amicaux à huis clos.

Une passe décisive

Considéré comme un joyau historique du patrimoine tunisien, réouverture de ce stade est ainsi très attendue. Après de nombreuses décennies où l’avenir de ce stade était incertain, cette réouverture est décisive. Pour concrétiser cette décision, un accord a été conclu fixant l’ouverture officielle du stade à partir du 15 janvier 2024. Les progrès réalisés dans les travaux en cours sont un signe positif de la préparation du stade pour accueillir les passionnés de football dans les prochaines semaines.

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Leïla Ben Mansour

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