Abdelaziz El Aroui, le vieux grand maître de la radio et du micro.
Il est né le 14 décembre 1898 à Monastir, il est un dramaturge, journaliste et chroniqueur tunisien.
Il commence ses études primaires dans sa ville natale et poursuit ses études secondaires au Collège Sadiki dès 1912.
Il commence sa vie professionnelle comme étant un commis au ministère du Travail et voyage.
En 1927, il devient clerc d’avocat et traduit dans le même temps deux colonnes pour le journal arabophone Ennahda dont il rejoint ensuite le service des petites annonces avant d’être chargé de son imprimerie.
Par la suite, il en est administrateur puis directeur de la rédaction.
Dans l’année 1930, il fonde l’hebdomadaire francophone Le Croissant tunisien.
En 1932, il rejoint la rédaction du Petit Matin de Simon Zana pour y devenir chroniqueur culturel.
Il préside par la suite la Fédération tunisienne de théâtre ainsi que la Troupe du théâtre populaire et fait partie de plusieurs comités directeurs de sociétés théâtrales.
Abdelaziz El Aroui rejoint Radio Tunis dès sa création en 1938, et occupe successivement les postes de vice-rédacteur en chef des informations, de présentateur du journal en arabe dialectal, de commentateur des matchs de football et enfin de directeur de 1949 à 1956.
Après l’indépendance, il acquiert une grande notoriété grâce à sa chronique quotidienne sur les ondes de la radio nationale et surtout à ses contes dominicaux traditionnels toujours diffusés à ce jour.
Sa voix typique demeure familière et ancrés dans la mémoire des Tunisiens.