Le transport du phosphate a repris son mouvement après une suspension due à une grève ouverte annoncée le 6 octobre d’après un communiqué rendu par la SNCFT.
Une colère qui attise le feu des transporteurs
L’arrêt du transport est le résultat de la grève ouverte menée par les agents de la SNCFT du district du sud.
La SNCFT précise que les revendications des grévistes concernent surtout les avantages attribués tels que les tickets restaurants.
Un problème purement social, des causes justes mais mal défendues nous privent de profiter de nos puissances les plus rentables.
Le phosphate : une richesse mal exploitée
On tient à préciser que le phosphate tunisien est demandé par les plus grands marchés internationaux, notamment le marché chinois.
La conjoncture mondiale nous est propice. En effet, la guerre en Ukraine et la flambée des prix des engrais ont provoqué une hausse de la demande mondiale sur le phosphate tunisien. Ceci nous pousse logiquement à augmenter notre production.
Un avenir prometteur
Selon la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Mme Neila Gongi, « la Tunisie a réussi à récupérer plus de 75% de la capacité de production ainsi qu’une partie de nos marchés traditionnels et à ouvrir de nouveaux marchés par rapport aux neuf premiers mois de 2021 ».
Dans ce sens, le pays a entamé l’exportation du phosphate vers la Chine, le Brésil, la Turquie et l’Indonésie. Mme la ministre prévoit une production de 5 à 6 millions de tonnes de phosphate avant la fin de l’année 2022.