Après une année de l’obtention du prix du meilleur enseignant de l’Afrique de la part de l’Union Africaine, l’instituteur tunisien, Hamza Ghodhbane, s’est engagé sur une voie humanitaire qui consiste à réserver deux tiers de son prix, soit 14 milles dinars, pour la création d’une classe numérique au sein de l’établissement primaire de Zbid à Monastir.
Investir dans l’éducation, c’est investir dans l’avenir de toute une nation. La création de cette classe va sans doute dynamiser le travail des apprenants et améliorer leurs performances durant les séances.
Cette initiative ne manque pas de plus-values pédagogiques puisqu’elle conjugue à la fois apprentissage et divertissement. En outre, elle doit interpeller les professionnels du métier dans la mesure où elle peut servir de projet pilote pour les autres écoles dépourvues de moyens dans les zones déshéritées de la Tunisie.
Rappelons, dans ce contexte, que l’État peine, manifestement, à doter tous ses établissements des équipements nécessaires.