Avec le début de chaque année, nous préparons notre petit notebook et nous écrivons avec enthousiasme nos objectifs et souhaits pour la nouvelle année.
Cette étape peut certes nous stimuler à espérer grandiosement et largement, mais elle est également en mesure d’affaiblir notre santé mentale. Ceci dit étant des humains, on ne peut pas être tous les jours productifs ; on a des moments de joie, de faiblesse, de puissance, de frustration et on doit gérer.
En voici quelques étapes que nous devons prendre en considération, en ces temps de nouveaux débuts, afin de bien accueillir le nouvel an !
Go at your own pace, be easy on yourself :
Une nouvelle année ne représente ni un marathon, ni une compétition. De ce fait, en 365 jours, on peut réaliser petit à petit nos objectifs tels que perdre/prendre du poids, lire sa collection de livres, méditer/faire son yoga, adapter de bonnes habitudes, voire : manger sainement, voyager, faire un camping, etc.
Cependant, ces buts ne peuvent pas être complétés tous les jours. Notre motivation n’est pas toujours une courbe linéaire ascendante, et il peut nous arriver de nous réveiller démotivés, comme de nous réveiller excités avec plein d’énergie.
Nous ne sommes donc pas en mesure de toujours tout assurer et accepter notre rendement, quoi qu’il en soit, reste la meilleure solution à adopter. Même Adele, la chanteuse Anglaise l’affirme bien dans sa chanson : “Easy on me” !
Il ne faut jamais sentir la culpabilité de ne pas avoir complété une tâche, il faut plutôt garder en tête que l’univers travaille bel et bien en synergie avec nos désirs ; c’est-à-dire que si nous voudrions accomplir un but, nous le réaliseront tôt ou tard.
Ne soyons en conséquence ni frustrés ni coupables, soyons plutôt reconnaissants d’avoir encore un nombre indéfini d’opportunités pour briller. L’opportunité la plus précieuse est celle d’avoir un cœur vivant qui bat et qui survit chaque jour.
Apprendre de son passé
Le passé est un bon coach qui nous rappelle notre présent ainsi nous prépare au futur. Il est ainsi nécessaire de tirer des leçons de nos expériences passées. En effet, chaque année apporte ses leçons, nous devons alors analyser et prendre en considération nos fautes. Le passé est indispensable dans notre développement personnel, c’est grâce à lui que nous construisons notre “iron” personnalité.
Pardonner soi-même
On doit être flexible avec nous même, on est des humains, ainsi, l’individu doit se doter d’un sens de tolérance. Il faut accepter ses hauts et ses bas, et cela, en évitant de trop se reprocher ses erreurs. Par exemple, si on a décidé de lire 20 pages par jour et qu’on n’a pas assuré, c’est acceptable, on fera de notre mieux les jours qui suivent.
L’impact de la culture courante de la productivité et des réseaux sociaux sur notre estime de soi :
La culture courante est basée et focalisée d’une manière prononcée sur la productivité collective, nous y mettant ainsi une pression accentuée d’où un sentiment de culpabilité qui nous ronge de plus en plus. Dans l’époque de la rapidité et de la production en masse, cette mentalité unanime nous impose un niveau de productivité très élevé, pas forcément adapté à tout le monde, et c’est ce qui crée une tension dans la société et une hiérarchie de productivité provoquant des complexes pour certains et un stress extrême pour d’autres.
Cette culture doublée des réseaux sociaux, source implacable de pressions sociales, font de la productivité une utopie inatteignable, un but fatal relevant du paradis.
Il est très rare de préciser, en accompagnant les citations d’inspiration d’Elon Musk, qu’il n’est pas aussi grave de ne pas être aussi productif que lui. Il est rare de mentionner qu’il est parfaitement normal de ne pas avoir pris une dizaine de photos “instagrammables” dans les quatres coins du monde et de ne pas avoir achevé toutes les formations possibles sur Linkedin.
Cette vague de productivité cache un côté assez sombre que nous devons éviter et remettre en question. Ceci-dit, ce n’est pas pour autant une raison pour arrêter d’avancer, ce n’est point le but, le but est justement d’avancer à notre propre rythme et pas à un standard imposé et frustrant.
La résolution de l’année, une bénédiction ou une malédiction ?
Toute année commence avec la fixation de résolutions qui nous permettront de nous développer et d’améliorer notre style de vie dans l’espoir d’un potentiel auto-développement.
Devenu culte, la résolution de l’année peut être aussi nocive et source d’anxiété surtout si elle n’est pas atteinte lorsque l’année d’après est là, scénario très récurrent dans notre quotidien. Ce qui engendre un manque de confiance en notre capacité d’atteindre nos objectifs, oubliant tout de même d’estimer la faisabilité de ces derniers. Un manque de confiance dans notre capacité de planification qui peut se percuter sur notre confiance en nous, à notre organisation et même à notre perception du concept de planification.
Cette stratégie est une arme à double tranchant, il est donc essentiel d’aller doucement avec nous-même et de ne pas se précipiter et de profiter du bon côté de cette stratégie.
Le début d’une nouvelle année est là, elle suscite en nous l’impulsivité de l’évaluation de notre année passée ainsi qu’une élaboration d’un plan d’action pour l’année à venir.
Cette période ne devrait pas être une source d’une mélancolie et de déception, mais plutôt un commencement, et pourquoi pas une continuité de ce qui a bien marché !
Il n’est pas grave de ne pas avoir achevé toutes les résolutions fixées ou de ne pas avoir été assez productif durant l’année passée.
Un nouveau parcours s’annonce, dans l’espoir d’une évolution de notre avancement sur nous même et sur nos objectifs et pas forcément un nouveau début sur page blanche.