Pour la 7éme année consécutive, et en collaboration tripartie, le festival, la Direction générale des prisons et de la Rééducation et l’organisation mondiale contre la torture (OMCT), représente depuis son avènement, un des axes les plus pertinents des Journées cinématographiques de Carthage.
- Les projections sont dans les prisons de Oudhna, Mahdia, Monastir, Kasserine, Le Kef et Borj Erroumi.
- 14.000 détenus profitent de ces projections.
Les JCC dans les prisons ne se limitent plus à des projections de films, elles sont une belle incitation pour les détenus pour produire un spot en 3D pour les JCC, ainsi que le lancement d’un projet de documentaire qui est tourné tout au long des journées et présenté à la clôture.
La directrice du bureau de Tunis de l’Organisation mondiale contre la torture, Gabrielle Reiter, a insisté sur l’importance de ce programme et, surtout, sur l’impact qu’il peut laisser dans ces milieux fermés. Le développement des activités et des clubs artistiques et culturels dans le milieu carcéral est aujourd’hui une réalité qui donne des résultats palpables.
Une vision plus humaine du milieu carcéral, qui injecte de l’espoir aux détenus, contribue à l’allégement du poids de l’enfermement et participe activement à changer leur regard sur le monde.