Depuis des années, Radhia Nasraoui rêve d’un pays où chacun pourrait exprimer librement ses opinions. Son amour pour la Tunisie et pour son compagnon l’ont poussé à résister et à être La femme que l’histoire ne répétera pas.
Malheureusement pendant cette dernière période, sa maladie l’a empêchée de goûter au goût de la liberté qui était son rêve et pour laquelle elle a sacrifié des années de sa vie.
Avec sa présence remarquable avant la révolution et son parcours distingué, c’est évident que sa maladie devient un enjeu national qui préoccupe la majorité des Tunisiens.
Radhia Nasraoui a osé affronter la police politique avec un courage rare qui lui a valu le respect de tout le monde, y compris de ceux qui étaient en désaccord avec elle.
Ce qui a dessiné cette image de Radhia est sa priorité de l’aspect des droits de l’homme sur l’affiliation idéologique, contrairement à un grand nombre de militants et de militantes qui ont été incapables de sortir de leurs obstinations idéologiques, de sorte qu’ils n’ont pas pu jouer leur rôle de droits de l’homme requis tel qu’imposé par les pactes internationaux des droits de l’homme et de tisser des relations en dehors de leurs cercles politiques et idéologiques.
Tout espoir est que Radhia se rétablisse, afin qu’elle puisse retrouver sa famille et ses amis en pleine santé et poursuivre son combat pour la construction de la société dont elle a rêvé tout au long de son combat, avec de nombreuses générations aspirant à la justice et à la liberté.